Dis moi ta corpulence, je te dirai quelle blessure de l’âme se cache derrière…

Vous avez peut-être déjà croisé ce concept, ou pas encore. Mais une chose est sûre : nous sommes tous touchés.

Les blessures de l’âme, ces traces indélébiles laissées par nos vécus, se manifestent sous des masques influençant tout, de nos interactions à nos ressentis, jusqu’à notre pensée 🌈✨.

Ces blessures ont été mises en lumière par le psychiatre américain John Pierrakos, qui les a réparties en 5 catégories, révélant le lien entre nos maux intérieurs et notre apparence physique.

Peu après, Lise Bourbeau approfondit le sujet dans son livre « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », dévoilant les cinq grandes blessures de notre quotidien et nous introduisant aux « masques » que nous portons inconsciemment lorsqu’une blessure est touchée, nous amenant à agir à l’opposé de notre véritable nature 🎭💔.

Lise Bourbeau, tout comme John Pierrakos, souligne que nos masques se reflètent dans notre corps. En effet, quand les mots nous manquent pour exprimer nos peines, notre corps prend le relais. Nous cachons ces douleurs, les déguisant derrière un masque.

Nous faisons tous l’expérience de ces cinq blessures fondamentales : Rejet, Abandon, Humiliation, Trahison, et Injustice, les racines de nos souffrances, qu’elles soient physiques, émotionnelles ou mentales. Ces blessures, souvent niées, nous imposent ces masques de manière inconsciente.

Identifier notre blessure principale et reconnaître les autres est le premier pas vers une guérison, un chemin vers la sérénité de l’esprit et la liberté du corps, en découvrant les caractéristiques uniques de notre douleur 🌟🌻.

Chaque blessure a son histoire, révélant des traits physiques et moraux spécifiques à chacun de nous. Reconnaître et comprendre ces blessures, c’est s’ouvrir à un voyage de guérison, alliant paix intérieure et épanouissement personnel 🛤️❤️.$

Voyons ensemble dans quelle morphologie vous vous trouvez…

 

Cette blessure renvoie à l’enfant qui n’a pas été désiré et qui a été rejeté par un parent. L’enfant ne sent ni accepté, ni accueilli par le parent du même sexe que le sien. 
La personne qui emprunte le masque du fuyant n’ose pas donner son opinion et parle très peu. Elle doute très fort de son droit à l’existence et se demande si elle mérite vraiment l’amour. Chaque situation où elle pourrait se sentir rejetée, elle les évite. Elle fuit les biens matériels car ils lui donnent une attache et le fuyant ne veut pas s’attacher. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce dernier s’isole, recherchant la plupart du temps la solitude.

La blessure de l’abandon renvoie à une blessure vécue par l’enfant vis-à-vis du parent de sexe opposé. Ce dernier est davantage renfermé par rapport à l’autre parent et manque de communication. Conséquence: l’enfant ne reçoit pas l’attention dont il a besoin pour se développer. Le masque du dépendant revient à ceux qui dépendent des autres et qui cherchent constamment le soutien d’autrui. Il a besoin de se nourrir affectivement et cherche à attirer l’attention, quitte à dramatiser. Dans un groupe, ce sera d’ailleurs celle qui rapportera le plus souvent les choses à elle. La personne qui souffre de cette blessure vit énormément de hauts et de bas et redoute plus que tout la solitude.

Cette blessure naît chez l’enfant qui sent qu’un parent a honte de lui, généralement la mère. L’enfant se sent critiqué, rabaissé et sans cesse mis en comparaison. Il se sent humilié.  Le masochiste s’épanouit dans la douleur, cherchant à s’humilier constamment. La souffrance est son loisir: il y trouve de la satisfaction. À côté de ça, il aime prendre soin des autres, mais cela cache un besoin de s’imposer des contraintes et des obligations. Il a tendance à se mettre en avant en montrant qu’il est alors indispensable aux autres. Dans ses relations, le masochiste aime le sexe, à foison. Jusqu’à en avoir honte et ne pas oser l’avouer au partenaire. Il entrave sa propre liberté et a du mal à exprimer ses besoins. 

Cette blessure est intimement liée à la précédente. L’enfant s’est senti trahi ou manipulé. Le parent de sexe opposé dévalorise ou maltraite le parent du même sexe et l’enfant ne reçoit pas l’attention attendue de la part de ce premier. Le contrôlant est une personne qui aime l’attention, mais qui également intransigeant avec elle-même. La lâcheté des autres la répugne et elle accorde une importance sans pareille à la confiance.

Cette blessure de l’injustice est intimement liée à la blessure du rejet car touchant à l’avoir et au faire. Elle naît lorsque l’enfant se retrouve dans un environnement parental froid et autoritaire. S’exprimer est compliqué et l’enfant trouve injuste cette interdiction de s’affirmer. Cette blessure se traduit surtout vis à vis du parent du même sexe. 

Le rigide est perfectionniste, envieux. Sa blessure le pousse à se mettre en-dehors de ses ressentis, en les niant et en troquant ceux-ci pour avoir l’air parfait. C’est pour cette raison qu’il se justifie énormément, quitte à se mentir à lui-même pour cacher ses problèmes. De par son perfectionnisme, il attend beaucoup de sa propre personne. Tantôt froid, tantôt exigeant, il ne dévoile que peu son affection et manque de justesse dans ses dires.

Prendre conscience de ses blessures est le premier pas vers une vie moins empreinte de souffrance.

Observer ses blessures, les comprendre et ne pas se brusquer constituent des clés indispensables pour vivre davantage en harmonie avec soi-même.

Délaissant jugement et accusation, vous parviendrez à identifier ces masques chez les autres, au fur et à mesure que vous découvrirez les vôtres.

Et après, que fait-on? Une fois les blessures identifiées, les "raisons" connues, comment avance-t-on sur le chemin de la guérison?

Comment embarquer dans un voyage intérieur profond et révélateur, une aventure qui promet une transformation personnelle inestimable?

Je vous invite à parcourir ce chemin ensemble ces 9 et 10 mars.

En prenant ce chemin, on s’offre la possibilité d’une meilleure compréhension de soi, de découvrir pourquoi et comment nos actions résonnent avec les autres, parfois même en aggravant leurs propres blessures sans le vouloir.

Se guérir, c’est aussi reconnaître l’importance du collectif dans notre éveil personnel. Le partage en groupe offre un espace sécurisé pour transformer nos inconforts en relations authentiques, nous aidant à dépasser les masques que l’on porte pour se protéger. Mais c’est précisément en s’ouvrant et en s’exposant que l’on brise le cycle des mécanismes de défense qui nous maintiennent prisonniers de nos blessures.

Guérir, c’est libérer son potentiel.

Nos blessures, en restant non résolues, nous volent une part de ce potentiel, nous empêchant de vivre pleinement notre vie.

En travaillant sur ces blessures, on rétablit le contact avec notre moi profond, on redécouvre nos forces, nos valeurs, et on se redonne la permission de rêver et d’atteindre ces rêves. C’est un processus qui invite à la patience, à la tendresse envers soi-même, et à une volonté sans faille de se voir dans toute notre complexité, avec compassion et amour.

En somme, guérir ses blessures, c’est se donner les moyens de vivre une vie plus riche, plus consciente et harmonieuse, tant avec soi-même qu’avec les autres. C’est un cadeau que l’on se fait, un engagement vers un soi plus authentique et épanoui.

Et ce weekend du 8 et 9 mars 2024, nous ferons le travail ensemble . Viendrez-vous faire rayonner votre essence authentique avec nous? 🌟

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